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Beaucoup d’employés du secteur de l’éducation au Canada se sentent peut-être prêts à prendre leur retraite. Pourtant, ils ne sont pas nécessairement prêts à cesser de travailler, comme le révèle le Sondage 2024 auprès des futurs retraités.
« La notion de retraite évolue. Le vieillissement de la population et l’espérance de vie plus élevée font en sorte que les travailleurs plus âgés restent actifs passé l’âge habituel de la retraite, tant par nécessité que par choix », explique Martha Foster, présidente de RTOERO. « C’est donc une opportunité pour les organismes du secteur de l’éducation, surtout en cette période de pénurie de main-d’œuvre. Envisager les travailleurs plus âgés comme un atout. Tenir compte de leurs besoins et de leurs points de vue particuliers. Et concevoir des lieux de travail à la fois favorables et multigénérationnels. »
Depuis trois ans, RTOERO effectue des sondages auprès des futurs retraités de l’éducation. Le sondage 2024 comprend les résultats de 1 300 employés du secteur de l’éducation, dont la majorité prendra sa retraite dans moins de cinq ans. Les résultats du sondage fournissent un aperçu de la perception des gens face à la retraite, du type d’informations recherchées et des différents facteurs qui influent sur leurs projets de retraite.
Le sondage a été envoyé aux employés du secteur de l’éducation à travers le Canada qui sont sur la liste des abonnés de RTOERO. Parmi les 1 334 répondants, 49 % sont des enseignants et 29 % des administrateurs scolaires ou de conseils scolaires. La plupart d’entre eux seront à la retraite dans moins de cinq ans et la majorité vit en Ontario.
Enseignant en poste – 49 %
Administrateur scolaire ou de conseil scolaire – 29 %
Personnel scolaire ou de conseil scolaire (par ex. personnel d’affaires, administratif, de soutien) – 9 %
Personnel et enseignants du secteur post-secondaire – 4 %
Les autres répondants venaient de la petite enfance, de la fonction publique et d’associations à but non lucratif
Départ à la retraite dans les 12 prochains mois – 34 %
Dans 1 à 5 ans – 55 %
Dans 6 à 10 ans – 9 %
Plus de la moitié des répondants ont indiqué prévoir continuer à travailler à la retraite. Cette décision comporte plusieurs avantages, notamment de maintenir les contacts sociaux, d’utiliser et de développer des habiletés, et d’améliorer sa stabilité financière.
« L’évolution de la main-d’œuvre est l’une des tendances que nous observons pour l’avenir du vieillissement, indique Jim Grieve, directeur général de RTOERO. Au cours de la prochaine décennie, nous constaterons un changement dans l’attitude de beaucoup d’organisations envers le vieillissement de la main-d’œuvre. Celles qui voient cette réalité comme étant une opportunité offriront des options flexibles aux travailleurs plus âgés, créant ainsi une situation où tout le monde est gagnant.
L’avenir du travail sera l’un des thèmes abordés lors du prochain Sommet sur l’avenir du vieillissement de RTOERO, qui aura lieu du 15 au 17 mai à Toronto. Shruti Singh, économiste principale, Division des compétences et de l’employabilité à l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), traitera de l’emploi et de la participation de la main-d’œuvre.
Nous avons demandé aux répondants dans quelle mesure ils étaient d’accord ou non avec l’énoncé suivant : « Je prévois continuer à travailler à temps plein ou à temps partiel à la retraite. »
Très d’accord – 18 %
D’accord – 37 %
Sans opinion – 19 %
En désaccord – 10 %
Très en désaccord – 11 %
Ne sait pas/n’a pas réfléch – 5 %
« J’aimerais beaucoup ne pas avoir à travailler. Mais je dois m’assurer que je n’aurai pas de problèmes financiers à la retraite. »
« J’aimerais explorer quelque chose de nouveau, avec une flexibilité me permettant de voyager et de prendre soin de moi. »
« Je voudrais travailler moins et avoir moins de responsabilités. La responsabilité d’être un directeur d’école est épuisante. »
Même si le travail reste une possibilité pour beaucoup de futurs retraités, ce ne sera pas nécessairement en occupant leurs fonctions actuelles. Nous avons demandé aux répondants quels facteurs influencent le moment du départ à la retraite.
Conditions de travail – 48 %
Santé physique et mentale – 40 %
Économie/inflation – 34 %
S’occuper d’un proche – 17 %
Aucune de ces réponses – 17 %
Pandémie de COVID-19 – 5 %
Environ le tiers des répondants envisagent ou ont décidé de prendre leur retraite plus tôt que prévu; les deux principaux facteurs en ce sens sont les conditions de travail (72 %) et la santé physique et mentale (52 %).
Un peu plus du quart des répondants envisagent ou ont décidé de retarder leur départ à la retraite. La principale raison de retarder la retraite est l’économie/l’inflation (68 %).
Envisage de prendre sa retraite plus tôt – 21 %
A décidé de prendre sa retraite plus tôt – 13 %
Envisage de retarder sa retraite – 15 %
A décidé de retarder sa retraite – 13 %
Aucun changement – 32 %
« Je retarde continuellement mon départ à la retraite car j’aime trop mon travail. »
« J’ai retardé mes projets de retraite de trois ans, mais si mes conditions de travail étaient plus souples, je repousserais ma retraite. »
« Je suis admissible à la retraite, mais je veux mieux comprendre les possibilités offertes de continuer à travailler, tant en éducation qu’en dehors. »
La retraite se veut l’occasion de découvrir de nouvelles activités et expériences. Le mot « liberté » est ce qui vient largement à l’esprit des répondants lorsqu’on leur demande quel mot ou quelle expression est le plus associé à la retraite.
Comme le fait remarquer Martha Foster, « les personnes qui approchent de la retraite sont majoritairement optimistes quant à leur avenir. Cela correspond à ce que nous savons au sujet des retraités, car ils ont tendance à être plus heureux tout au long de la retraite. »
Quand vient le temps de préparer sa retraite, certains préfèrent planifier les moindres détails, tandis que d’autres optent pour la spontanéité et l’impulsivité. Nous avons demandé à nos répondants quelle approche leur convenait le mieux.
Planificateur – Je partirai quand je serai prêt! – 33 %
Impatient de partir – je pars d’ici dès que je le peux! – 33 %
Contributeur – J’ai trop de plaisir dans ma carrière pour envisager la retraite! – 9 %
Procrastinateur – Je repousse le moment d’y penser! – 8 %
Pessimiste – Je ne peux pas partir! – 2 %
« J’ai aimé mon travail, mais je veux m’accorder la priorité, au lieu de faire passer mes élèves en premier. »
« J’étais un procrastinateur jusqu’à cette année, maintenant je suis devenu impatient de partir. »
« J’aime ce que je fais, alors pourquoi prendre ma retraite? Si je touche une rente, combien d’argent me faudra-t-il gagner avec un autre travail pour être financièrement à l’aise? »
La planification financière est généralement ce qui vient à l’esprit quand on pense à préparer la retraite. Même s’il ne s’agit que d’un volet de la planification concernant la retraite, on ne peut nier son importance. Cependant, il est également essentiel de reconnaître l’importance de la préparation émotionnelle à la retraite, car l’adaptation à cette nouvelle phase de la vie peut avoir un impact tout aussi important que la préparation financière.
Je suis prêt – 17 %
Presque prêt – 28 %
J’ai fait certaines choses pour me préparer – 32 %
Je commence à y penser – 14 %
Pas préparé du tout – 8 %
Planificateur/conseiller financier – 60 %
Amis ou collègues – 39 %
Coopérative de crédit/banque – 23 %
Comptable – 15 %
Recherches sur Google – 12 %
Je suis prêt – 32 %
Presque prêt – 24 %
J’ai fait certaines choses pour me préparer – 21 %
Je commence à y penser – 17 %
Pas préparé du tout – 5 %
« C’est une question difficile, car je ne suis pas sûre que l’on sache vraiment à quel point on est prêt à prendre sa retraite! »
Un cinquième des personnes interrogées ont indiqué avoir été confrontées à l’âgisme dans leur milieu de travail. L’âgisme consiste en des stéréotypes (pensées), des préjugés (sentiments) ou des discriminations (actions) fondés sur l’âge d’une personne. L’âgisme en milieu de travail peut inclure l’âgisme institutionnel, qui réfère aux politiques, pratiques, normes sociales et autres structures systémiques qui limitent les opportunités ou désavantagent les personnes en fonction de leur âge. Il peut aussi s’agir d’âgisme interpersonnel, qui se manifeste dans les relations entre des groupes de deux personnes ou plus, comme avec le personnel.
Nous avons demandé aux répondants dans quelle mesure ils étaient d’accord ou non avec l’énoncé suivant : « J’ai été victime d’âgisme sur mon milieu de travail. »
Très d’accord – 6 %
D’accord – 14 %
Sans opinion – 17 %
En désaccord – 28 %
Très en désaccord – 30 %
« J’étais enseignante-ressource depuis dix ans lorsqu’un nouvel administrateur est entré en fonction. Mon poste a été transformé en poste d’éducatrice physique au primaire, en faisant valoir que ma retraite approchait, de toute façon. »
« L’âgisme est une forme de jugement qui n’a pas sa place au niveau professionnel. Plus une personne passe du temps dans un domaine, plus elle devient expérimentée, efficace et de grande valeur. »
« Certains pensent que je ne suis plus intéressée par le développement professionnel et l’apprentissage. D’autres personnes croient aussi que puisque c’est ma dernière année, j’ai cessé de m’impliquer et que je compte les jours. »
Les travailleurs songeant à la retraite continuent de s’intéresser aux possibilités d’apprentissage. Leurs centres d’intérêt correspondent aux résultats du sondage voulant que beaucoup de répondants prévoient travailler à la retraite et que leur bien-être au travail est un facteur de planification de la retraite.
« Une perspective âgiste serait de dire que les travailleurs âgés sont incapables d’apprendre quelque chose de nouveau ou qu’ils n’ont aucun désir d’apprendre, fait remarquer M. Grieve. «-Les répondants à notre sondage déboulonnent ce mythe. Aimer apprendre ne disparaît pas en vieillissant.
Les trois principaux sujets d’intérêt professionnel sont restés inchangés de 2023 à 2024, mais la transition de carrière a augmenté de 4 %.
Croissance personnelle/apprentissage – 44 %
Réaliser une transition de carrière – 43 %
Bien-être au travail – 39 %
Options d’assurance santé – 70 %
Liste de tâches pour préparer la retraite – 65 %
Voyages – 56 %
Façons d’économiser – 54 %
Planification financière de la retraite – 53 %
Employeurs en éducation
Départ à la retraite dans la prochaine année
Retraite d’ici 1 à 5 ans
Retraite dans 6 ans et plus
Travailler en éducation mais sans avantages sociaux
Certains de nos membres sont des employés contractuels ou occasionnels en éducation, qui ne bénéficient pas d’une couverture d’assurance dans le cadre de leur emploi. Il se peut aussi que leur emploi prenne fin avant leur départ à la retraite en raison de mises à pied. Si c’est votre cas pour l’une ou l’autre de ces situations, nous pouvons vous aider. Apprenez-en davantage sur notre assurance pendant que vous travaillez.
RTOERO est une voix bilingue reconnue visant à ce que les personnes du secteur de l’éducation mènent une vie saine et active à la retraite. Avec plus de 84 000 membres et 51 districts à travers le Canada, nous sommes le plus important fournisseur national de régimes d’assurance santé collective sans but lucratif pour les personnes du secteur de l’éducation. Nous accueillons les membres qui travaillent ou sont retraités des secteurs de la petite enfance, des écoles et des conseils scolaires, du postsecondaire et de l’éducation dans son ensemble. Nous croyons en un avenir meilleur, ensemble!
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