Mobilisation Nouvelles de RTOERO

Réponse de RTOERO à la consultation 2021 sur les soins de santé publique du Nouveau-Brunswick

Nous soumettions récemment la réponse suivante à une consultation sur les soins de santé au Nouveau-Brunswick. Nous participons aux consultations publiques qui correspondent à nos principaux enjeux de mobilisation. Télécharger la réponse complète en format PDF.


Au nom de RTOERO, nous sommes heureux de présenter ces commentaires afin de contribuer à l’avenir des soins de santé publique du Nouveau-Brunswick.

Depuis 1968, RTOERO se veut le porte-parole des enseignants, des administrateurs scolaires et des conseils scolaires, du personnel de soutien en éducation ainsi que du personnel enseignant des collèges et des universités à la retraite. Notre mission est d’améliorer la qualité de vie de nos membres et des aînés en général.

Les soins de santé sont d’une importance capitale pour nos plus de 81 000 membres, répartis partout au pays. Les enjeux que nous décrivons ici revêtent une importance primordiale pour ces membres. Ils le sont depuis un certain temps et s’imposent encore plus pendant ce qui s’est avéré une période difficile pour les soins de santé en général et pour beaucoup d’aînés en particulier.

Nos priorités se répartissent en deux grandes catégories – les soins de santé gériatriques et une stratégie pour les aînés – comportant chacune des domaines d’action spécifiques. Nous prenons note de la façon dont ces enjeux correspondent aux objectifs énumérés dans votre document de discussion.

Soins de santé gériatriques

À l’heure actuelle, les Canadiens âgés de 65 ans ou plus représentent 17 % de la population. Statistique Canada prévoit que cette proportion grimpera à 20 % – un Canadien sur cinq – d’ici 2024. Cette tendance s’accentuera à mesure que les baby-boomers plus jeunes atteindront l’âge de 65 ans. Comme vous le soulignez, 26,3 % de la population du Nouveau-Brunswick aura plus de 65 ans en 2026.

La COVID-19 sert de toile de fond pour toute discussion sur les soins de santé gériatriques. Cette pandémie s’est avérée un test énorme pour le système de santé canadien dans son ensemble. Malheureusement, le système a déçu malgré les efforts héroïques de nombreux professionnels de la santé dévoués. Une telle situation ne peut pas continuer. Pas plus que des solutions fragmentées, en silos ou disparates ne sont acceptables. Il est temps de revoir en profondeur notre système de soins de santé et de jeter un regard neuf et éclairé sur la manière dont il dessert notre population plus âgée.

Soins de longue durée

Lors de la pandémie de COVID-19, le système de soins de santé a laissé tomber l’une des populations les plus vulnérables du Canada : les résidents des foyers de soins de longue durée. Ces établissements étaient sous-équipés, sous-desservis, non préparés, sous-protégés et mal entretenus. Leur personnel était sous-payé et sous-qualifié. Les taux de mortalité liés à la COVID-19 ont été particulièrement élevés dans les établissements privés.

Maintenant, la tragédie des soins de longue durée ne fait que s’accélérer au cours de la vague actuelle de la pandémie, si l’on considère le nombre de foyers touchés, les cas actifs parmi les résidents et le personnel, ainsi que les décès.

Les conditions qui ont permis une telle situation ont déjà été présentées aux gouvernements au cours des dernières décennies. Si le même nombre de personnes décédées dans des foyers de soins de longue durée avaient été des enfants morts dans les garderies, ces institutions auraient fermé leurs portes. Les réponses du gouvernement auraient probablement été très différentes. L’indifférence ou l’inaction est le reflet d’un âgisme porté à son comble.

En plus d’une enquête publique sur la situation des soins de longue durée pendant la pandémie de COVID-19, nous demandons :

  • des mesures immédiates pour améliorer les conditions et les inspections dans les foyers de soins de longue durée
  • le financement pour plus de personnel permanent dans les établissements de soins de longue durée
  • limiter le personnel à travailler dans un seul établissement de soins
  • l’augmentation des salaires, de la sécurité d’emploi et des avantages sociaux du personnel (notamment les congés de maladie)
  • le soutien à un plan national pour les foyers de soins de longue durée, avec des normes et des processus nationaux pour une imputabilité efficace
  • une transition vers un modèle de foyer de soins de longue durée entièrement à but non lucratif.

Lien avec les objectifs du Nouveau-Brunswick :

  • 1er objectif : Optimiser la santé et le bien-être de la population
  • 2e objectif : Fournir des soins de qualité axés sur le patient
  • 4e objectif : Améliorer l’expérience de nos aînés en matière de soins et de services
  • 7e objectif : Recruter et conserver un personnel de santé compétent et responsable

Régime national d’assurance médicaments universel

Le Canada a besoin d’un régime national d’assurance médicaments qui assure l’accès aux médicaments et aux traitements essentiels au bien-être et à la santé. Nous sommes le seul pays industrialisé au monde qui possède un régime d’assurance maladie universel, mais sans régime universel des médicaments. Nous payons constamment des prix parmi les plus élevés au monde pour les médicaments d’ordonnance. Dix pour cent des citoyens n’ont aucune protection adéquate pour répondre à leurs besoins. Un ménage sur quatre ne peut pas se permettre de faire remplir ses ordonnances.

Les données économiques indiquent qu’un régime universel des soins de santé est rentable : il centralise les infrastructures, procure au Canada un outil de pression supérieur pour négocier les prix des médicaments et assure que l’ensemble du pays bénéficie des ententes.

Comme vous le soulignez, depuis l’introduction du Régime médicaments du Nouveau-Brunswick en mai 2014, les résidents ont eu accès à une assurance-médicaments peu importe leur âge ou leurs conditions préexistantes. Ce Régime médicaments offre une protection aux Néo-Brunswickois qui n’ont pas d’assurance-médicaments, ainsi qu’à certains ayant une assurance-médicaments mais qui s’avère insuffisante pour leurs besoins.

Il existe malgré tout des lacunes. Dans votre document de discussion, vous indiquez qu’environ 80 % des Néo-Brunswickois bénéficient de la protection offerte par des régimes d’assurance-médicaments privés ou gouvernementaux. Les 20 % de Néo-Brunswickois non assurés dépensent annuellement entre 120 et 150 millions $ en médicaments sur ordonnance. Comme vous l’indiquez : « Beaucoup de ces familles sont confrontées à des difficultés liées au coût des médicaments sur ordonnance. Dans les faits, et en raison de ces coûts, de nombreux patients ne remplissent pas leur ordonnance, ce qui peut nuire à leur santé et avoir des répercussions négatives sur le système de soins de santé. »

Un accès abordable aux médicaments sur ordonnance est essentiel pour la prise en charge des maladies et des affections chroniques, et obtenir les meilleurs résultats possibles en matière de santé. Au Canada, l’assurance-médicaments est fragmentée à l’heure actuelle. La solution exige une initiative nationale.

Nous voulons que le Nouveau-Brunswick appuie un plan national de santé et déploie des efforts pour aider les aînés en difficulté financière – afin qu’ils n’aient pas à choisir entre acheter les produits de première nécessité de la vie quotidienne ou leurs prescriptions médicales.

Lien avec les objectifs du Nouveau-Brunswick :

  • 1er objectif : Optimiser la santé et le bien-être de la population
  • 2e objectif : Fournir des soins de qualité axés sur le patient
  • 4e objectif : Améliorer l’expérience de nos aînés en matière de soins et de services

Vieillir à domicile

La plupart des aînés veulent demeurer chez eux le plus longtemps possible. Cependant, la santé, les finances, les transports, la sécurité et d’autres considérations peuvent entraver leurs intentions. Dans de nombreux cas, il est difficile pour les adultes de plus de 65 ans de continuer à vivre à domicile en raison de problèmes de santé lorsque les coûts deviennent prohibitifs pour l’équipement et l’aménagement des installations domiciliaires en raison de problèmes de santé. Pourtant, les établissements de soins de longue durée – où les gens vont souvent à contrecœur – peuvent avoir un coût beaucoup plus élevé, tant sur le plan financier qu’émotif.

À l’heure actuelle, près de neuf dollars sur dix sont consacrés aux soins de santé en institution. Nous dépensons beaucoup moins pour les soins à domicile et dans la communauté que la moyenne des pays de l’OCDE. Les coûts des soins de santé augmentent sur le continuum allant des soins à domicile aux soins de longue durée et aux soins aigus.

La gestion des soins de santé pour les aînés doit commencer avant que la situation ne devienne urgente. Les programmes de soins à domicile qui ont du succès allègent considérablement le fardeau des soins de longue durée et des soins aigus. Dans les faits, les solutions communautaires sont essentielles pour résoudre la crise des soins de longue durée.

Lorsqu’ils bénéficient d’équipes compétentes en matière de santé physique et mentale et d’un soutien pour le maintien à domicile, un nombre beaucoup plus important d’aînés peuvent continuer à vivre là où ils le désirent, c’est-à-dire dans leur propre domicile et dans leur communauté. C’est la meilleure pratique, pour des raisons à la fois humanitaires et économiques.

Vous saisissez la nature urgente de ce besoin dans votre document de discussion :

« Pour mieux soutenir les Néo-Brunswickois dans leur vieillissement, les aînés doivent avoir accès à une variété de services de soins et de soutien dans leur communauté qui leur permettent de vivre une vie saine à domicile le plus longtemps possible. Ces services comprennent l’accès aux soins de santé primaires, le soutien à domicile, le soutien social et les soins à domicile, y compris les services paramédicaux comme la physiothérapie.

Il a été démontré qu’en mettant l’accent sur le soutien et les soins à domicile, on améliore la qualité de vie des aînés, on réduit le nombre de visites aux urgences, on diminue les résultats négatifs en matière de santé et on réduit les admissions dans les établissement de soins de longue durée. Il a été démontré que l’intégration des soins de santé et du soutien social améliore la qualité des soins, est rentable et peut réduire les taux de placement dans des établissements de soins de longue durée. Le soutien à la famille ou aux proches aidants non rémunérés est essentiel pour permettre aux aînés de vieillir chez eux. »

RTOERO est d’accord. De plus, la COVID-19 nous a démontré ce qu’il en coûte de ne pas investir dans les soins et les services aux aînés. Nous avons besoin d’un soutien accru pour aider les aînés à continuer de vivre à domicile et de recevoir les soins de santé dont ils ont besoin pendant ce temps.

Lien avec les objectifs du Nouveau-Brunswick :

  • 1er objectif : Optimiser la santé et le bien-être de la population
  • 3e objectif : Améliorer les résultats en matière de toxicomanie et de santé mentale
  • 4e objectif : Améliorer l’expérience de nos aînés en matière de soins et de services

Vieillir en santé

De nombreux aînés vivent dans des conditions défavorables à leur bien-être. Le vieillissement en santé englobe les modes de vie actifs, l’inclusion sociale, la santé mentale, les collectivités-amies des aînés et la capacité de faire face aux changements. Pourtant, les soins, les services et les politiques pour les aînés ont souvent tendance à être axés plus spécifiquement sur la santé physique.

Dans votre document de discussion, vous indiquez que les stratégies réussies de prévention et de santé de la population ont une portée étendue. Et que les facteurs de protection ne comprennent pas seulement l’activité physique, mais aussi l’accès à un soutien émotionnel, aux activités sociales, à une bonne alimentation, à un sommeil suffisant et au développement de nouvelles habiletés.

Nous devons évaluer la situation des aînés en termes de bien-être général et leur fournir des ressources/programmes pour favoriser un vieillissement en bonne santé à tous points de vue.

Lien avec les objectifs du Nouveau-Brunswick :

  • 1er objectif : Optimiser la santé et le bien-être de la population
  • 2e objectif : Fournir des soins de qualité axés sur le patient
  • 3e objectif : Améliorer les résultats en matière de toxicomanie et de santé mentale
  • 4e objectif : Améliorer l’expérience de nos aînés en matière de soins et de services

Formation en gériatrie

Au Nouveau-Brunswick, comme ailleurs au Canada, une population vieillissante absorbe de plus en plus les coûts de nos systèmes de soins de santé et de services sociaux. Une éducation et une formation de base en gériatrie et en gérontologie devraient être essentielles dans tout programme de soins de santé ou programme psychosocial. Pourtant, nous n’investissons pas suffisamment dans la reconnaissance et la compréhension des besoins des aînés.

Vous soulignez que le Nouveau-Brunswick a besoin d’une stratégie ciblée et à multiples facettes pour résoudre les problèmes de ressources en médecins. Les gériatres constituent une priorité.

Au cours des deux prochaines décennies, le nombre de Canadiens âgés de 65 ans et plus va doubler. La proportion des plus de 85 ans va quadrupler. La disponibilité des fournisseurs de soins de santé, sociaux et communautaires appropriés favorise un vieillissement en santé. Les gériatres jouent un rôle essentiel pour aider les adultes plus âgés à rester en bonne santé et autonomes le plus longtemps possible. À l’heure actuelle, le Canada compte à peine 300 gériatres au service de la population plus âgée, soit un pour 15 000 adultes en moyenne. Cette situation est inacceptable, si notre population âgée veut être en mesure de vieillir avec dignité et de recevoir les meilleurs soins de santé.

Nous avons besoin de programmes pour l’ensemble des travailleurs du réseau de la santé, afin d’assurer que les personnes qui suivent une formation en soins gériatriques bénéficient du respect et des salaires correspondant à leur éducation.

Nous voulons aussi supprimer le plafond limitant le nombre de diplômés se spécialisant en gériatrie. Nous voulons voir des programmes et des diplômes spéciaux de cycles supérieurs afin d’aider à créer des carrières en gériatrie pour les travailleurs des services de santé et psychosociaux.

La formation gériatrique devrait déboucher sur des carrières dignes de postes à temps plein, avec une rémunération, des incitations et des avantages adéquats. La COVID-19 a démontré qu’une formation insuffisante, des équipes disparates et un personnel sous-payé et surchargé de travail peuvent s’avérer une équation fatale. Une formation spécialisée pour les gestionnaires de ces services devrait être obligatoire.

Lien avec les objectifs du Nouveau-Brunswick :

  • 1er objectif : Optimiser la santé et le bien-être de la population
  • 2e objectif : Fournir des soins de qualité axés sur le patient
  • 4e objectif : Améliorer l’expérience de nos aînés en matière de soins et de services
  • 7e objectif : Recruter et conserver un personnel de santé compétent et responsable

Prévention de la maltraitance des aînés

Toute situation qui limite ou contrôle les droits et les libertés d’un aîné constitue une forme de maltraitance. Cela inclut notamment la violence physique, mais aussi psychologique/émotionnelle, l’exploitation financière et la négligence.

Des études nord-américaines indiquant qu’entre 2 et 10 % des adultes plus âgés seront victimes chaque année d’un certain type d’abus envers les aînés. Il s’agit d’un problème répandu, mais dont on parle peu. La sensibilisation à ce problème et aux ressources disponibles pour aider reste insuffisante. Même les victimes désireuses d’obtenir de l’aide ne savent souvent pas où s’adresser. Beaucoup d’agresseurs ne se rendent même pas compte de leur comportement abusif. Nous devons investir dans des ressources qui détectent les personnes plus âgées à risque, sont au service des victimes, et mettent à l’avant-plan la maltraitance des aînés.

Lien avec les objectifs du Nouveau-Brunswick :

  • 1er objectif : Optimiser la santé et le bien-être de la population
  • 4e objectif : Améliorer l’expérience de nos aînés en matière de soins et de services

Stratégie pour les aînés

Les aînés sont la cohorte de la population canadienne ayant la croissance la plus rapide. Des lacunes dans nos politiques sociales et de santé créent des obstacles à l’autonomie des aînés et à leur rôle essentiel dans les communautés et les économies saines et dynamiques.

La COVID-19 a démontré la pire forme de négligence que peut infliger l’âgisme. Personne ne peut s’opposer au changement du statu quo. Les infrastructures de soins de santé et financières qui soutiennent en principe les Canadiens lorsqu’ils vieillissent (y compris les services psychosociaux) doivent être repensées et réorganisées. Cela ne peut survenir du jour au lendemain, mais nous pouvons immédiatement mettre en place des plans pour apporter réellement de la dignité et de la qualité à l’existence des personnes plus âgées.

Soins de santé

La COVID-19 a démontré que nous avons besoin de normes nationales sur les soins de santé pour les personnes plus âgées. Ces normes doivent régir les préoccupations liées au vieillissement dans l’ensemble du réseau de la santé. Le maintien du bien-être implique que des équipes d’experts collaborent pour trouver des solutions aux maladies physiques, aux handicaps, à l’isolement social, à la solitude et à la maltraitance des aînés.

Le gouvernement provincial doit appuyer de façon globale les normes de santé pour les aînés. De telles normes guideront les pratiques de soins de santé pour les aînés – en tenant compte de l’esprit, du corps et de l’âme – et établiront de robustes modèles de responsabilité.

Lien avec les objectifs du Nouveau-Brunswick :

  • 1er objectif : Optimiser la santé et le bien-être de la population
  • 2e objectif : Fournir des soins de qualité axés sur le patient
  • 4e objectif : Améliorer l’expérience de nos aînés en matière de soins et de services
  • 5e objectif : Fournir des soins novateurs grâce aux technologies numériques
  • 7e objectif : Recruter et conserver un personnel de santé compétent et responsable

Sécurité financière

Il existe un lien entre la santé physique et matérielle. Douze pour cent des familles d’aînés et 28,5 pour cent des aînés vivant seuls sont dans les catégories à faibles revenus. Des hausses du Régime de pensions du Canada, de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti constituent un pas dans la bonne direction. Mais c’est insuffisant.

Les régimes de retraite à prestations déterminées ont démontré qu’ils permettent d’assurer la sécurité financière à la retraite. Ainsi, les Canadiens plus âgés peuvent continuer à contribuer de manière significative à nos économies et à réinjecter de l’argent dans nos communautés locales. Que fait le gouvernement pour renforcer les prestations déterminées, protéger les prestations accumulées ainsi que les employés et les retraités pris au piège dans l’insolvabilité des entreprises?

Lien avec les objectifs du Nouveau-Brunswick :

  • 1er objectif : Optimiser la santé et le bien-être de la population

Droits aux revenus et aux soins de santé

La population plus âgée du Canada a besoin que ses droits fondamentaux soient garantis au chapitre des revenus et des soins de santé. Le Nouveau-Brunswick peut collaborer avec le gouvernement fédéral et les autres provinces et territoires pour mettre en vigueur des normes nationales qui garantissent ces droits. La province doit également prendre des mesures pour améliorer l’infrastructure en place qui s’est avérée un échec important pour notre population plus âgée l’an dernier.

Lien avec les objectifs du Nouveau-Brunswick :

  • 1er objectif : Optimiser la santé et le bien-être de la population
  • 4e objectif : Améliorer l’expérience de nos aînés en matière de soins et de services

Convention des Nations Unies sur les droits des personnes âgées

Le Nouveau-Brunswick a le mérite d’avoir un bureau du Défenseur des aînés, qui est indépendant des différents ministères du gouvernement. Le Défenseur des aînés s’efforce de veiller à ce que les droits des aînés et des adultes vulnérables soient compris, promus et respectés.

Le Nouveau-Brunswick peut jouer un autre rôle de premier plan dans ce domaine, en appuyant une Convention des Nations Unies (ONU) sur les droits des personnes âgées.

RTOERO soutient l’International Longevity Centre (ILC) Canada dans sa demande au gouvernement canadien de prendre des mesures immédiates et décisives pour jouer un rôle de premier plan et soutenir une telle convention des Nations Unies. Nous pensons que le moment est venu de prendre des mesures internationales décisives en faveur d’une approche des besoins des aînés fondée sur leurs droits. Le contexte actuel a fourni un rappel douloureux aux Canadiens de la négligence des soins de longue durée qui perdure depuis des décennies.

La société se concentre, à juste titre, sur le démantèlement des structures sociales qui renforcent le racisme, la discrimination et l’oppression. L’âgisme est également un préjugé mortel et systémique. RTOERO soutient qu’un cadre juridique international visant à protéger les droits des aînés est un élément essentiel du difficile travail de démantèlement de l’âgisme systémique et de garantie d’une société plus juste et plus équitable pour tous les Ontariens et les autres Canadiens, à mesure que nous vieillissons.

Nous demandons au gouvernement provincial d’appuyer cette convention des Nations unies et de faire pression pour la faire progresser, afin de nous rendre imputables de la façon dont nous traitons nos citoyens âgés.

Lien avec les objectifs du Nouveau-Brunswick :

  • 1er objectif : Optimiser la santé et le bien-être de la population
  • 4e objectif : Améliorer l’expérience de nos aînés en matière de soins et de services

Isolement social

Des contacts significatifs avec les autres nous permettent de rester engagés et actifs. À l’opposé, l’isolement social peut déclencher une détresse mentale, émotionnelle et cognitive et aggraver les problèmes de santé chroniques (hypertension artérielle, maladies cardiaques ou respiratoires, diabète, etc.) L’isolement peut également conduire à diverses formes de maltraitance des aînés qui deviennent la proie d’abuseurs financiers ou autres.

La COVID-19 nous a tous isolés d’une manière ou d’une autre. Pour beaucoup d’aînés, la situation actuelle n’est que le reflet d’une réalité permanente. Le risque d’isolement social peut devenir plus grand lorsque les gens prennent leur retraite, perdent un conjoint, subissent une baisse de mobilité ou un déclin cognitif. Plus de 30 % des aînés sont à risque d’isolement social.

Le gouvernement devrait promouvoir d’autres façons de favoriser les contacts des aînés avec leurs familles, amis, voisins, collègues et communautés. La réduction de l’isolement social aura un impact significatif sur la santé émotionnelle, mentale et physique de nos aînés.

Lien avec les objectifs du Nouveau-Brunswick :

  • 1er objectif : Optimiser la santé et le bien-être de la population
  • 2e objectif : Fournir des soins de qualité axés sur le patient
  • 3e objectif : Améliorer les résultats en matière de toxicomanie et de santé mentale
  • 4e objectif : Améliorer l’expérience de nos aînés en matière de soins et de services

Qui nous sommes

RTOERO est un organisme bilingue et reconnu, visant à permettre à ses membres de mener une vie saine et active à la retraite. Avec plus de 81 000 membres répartis dans des districts à travers le pays, nous sommes le principal fournisseur national de régimes d’assurance santé collective à but non lucratif pour les retraités du secteur de l’éducation. Nous accueillons les membres qui travaillent ou qui sont retraités des secteurs de la petite enfance, des écoles et des conseils scolaires, du postsecondaire et de l’éducation dans son ensemble.

Nous croyons au pouvoir de notre communauté à assurer un avenir meilleur.