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Ce n’est un secret pour personne que l’achat d’une nouvelle voiture est devenu difficile en raison des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement. Nous avons aussi vu le coût des voitures d’occasion augmenter. Vous pensez peut-être qu’il est temps d’acheter une nouvelle voiture, mais vous attendez que l’offre et la demande se stabilisent un peu. Si c’est le cas, c’est le moment de faire un peu de recherche sur le passage à un véhicule électrique (VE). Ce pourrait être plus faisable que vous ne le pensez!
Selon Plug ‘n Drive, un organisme sans but lucratif de l’Ontario qui travaille à accroître l’utilisation des voitures électriques, le conducteur canadien moyen qui parcourt environ 20 000 km par année peut économiser 2 000 $ en carburant seulement. Vous économiserez également sur les coûts d’entretien. Et un VE peut réduire les émissions de gaz à effet de serre de votre voiture jusqu’à 90 %.
Le Canada s’est fixé comme objectif que les achats de véhicules zéro émission représentent 100 % des achats de véhicules légers et de camions neufs d’ici 2035. De plus en plus de gens opteront pour l’électricité et commenceront à installer des bornes de recharge à domicile. En faisant la transition plus tôt, vous serez en avant de la vague. Vous vous serez déjà adapté à votre nouvelle façon de conduire!
Il y a un incitatif fédéral pour les véhicules électriques neufs, et les provinces offrent leurs propres incitatifs. En Ontario, vous pouvez obtenir un incitatif de 1 000 $ par l’entremise de Plug ’n Drive pour un VE d’occasion.
Même si vous n’avez jamais été un adopteur précoce, il n’est pas trop tard pour commencer! En passant à un VE, vous aiderez les gens de votre entourage à voir à quel point c’est réaliste.
M. Doyle possède une Kia Soul dont la batterie a une autonomie de presque 400 km, en fonction de la température extérieure, le froid réduisant son autonomie.
« Si je veux me rendre à Toronto, je charge la batterie au maximum et je peux faire l’aller-retour sans problème », explique‑t‑il.
Les longs voyages avec une auto électrique exigent une meilleure planification, mais des applications et des sites Web comme plugshare.ca facilitent la planification. Vous pouvez dresser l’itinéraire et choisir les endroits où effectuer la recharge de votre batterie.
« Je pense à me diriger vers l’est, ce qui veut dire que je dois planifier tous mes arrêts en conséquence », ajoute‑t‑il. « Si j’avais un véhicule à essence, je pourrais faire le voyage en quatre jours, alors que je devrai le faire en cinq ou six jours avec mon VE, mais j’aurai plus de temps pour contempler le paysage ».
Vous ne tomberez pas en panne si vous avez bien planifié votre voyage mais, si cela arrive, vous pouvez utiliser votre carte de membre CAA qui vous donne droit au remorquage vers la borne de recharge la plus près.
Il faut du temps pour apprendre cette nouvelle façon de faire le plein. Au tout début, il se peut que vous surveilliez constamment le voyant de la batterie et que vous ayez peur de ne pouvoir vous rendre à destination. Mais cette peur ne sera que temporaire. M. Doyle la compare au fait que vous vous êtes habitué au témoin de votre auto à essence qui indique que le niveau d’essence est bas et que vous savez instinctivement que vous pouvez parcourir une distance supplémentaire.
« Je ne regrette aucunement d’être passé à un VE », affirme‑t‑il.
La gestion de l’environnement constitue l’une des initiatives importantes dont RTOERO veut faire la promotion. L’utilisation responsable des ressources, la conservation et la protection de notre air, de notre terre et de notre eau, bref l’amélioration sur tous les points est essentielle, si nous voulons avoir un avenir durable. Les transports sont responsables d’environ le quart des émissions de carbone du Canada. La croissance de notre population et de notre économie s’accompagne d’une augmentation du nombre de véhicules sur nos routes. Les Canadiens peuvent aider l’environnement de manière réaliste en optant pour les voitures électriques.