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Depuis trois ans, les personnes interrogées dans le cadre du Sondage sur les futurs retraités de RTOERO indiquent envisager de prendre une retraite anticipée, mais sans cesser de travailler complètement. En 2025, plus de la moitié des répondants indiquent prévoir continuer à travailler à la retraite, et que réussir leur transition professionnelle figure en bonne place sur la liste des sujets d’intérêt pour leur développement.
« Avec la longévité accrue et l’évolution des tendances démographiques, beaucoup de travailleurs plus âgés choisissent – ou ont besoin – de rester sur le marché du travail passé l’âge habituel de la retraite, indique John Cappelletti, président de RTOERO. Pour les organismes en éducation qui sont confrontés à des problèmes de personnel, il s’agit donc d’une opportunité. Reconnaître la valeur des travailleurs expérimentés, tenir compte de leurs besoins et favoriser des lieux de travail multigénérationnels peut contribuer à renforcer le secteur. »
Le sondage a été envoyé aux employés du secteur de l’éducation à travers le pays qui sont sur la liste des courriels de RTOERO. Parmi les 1 084 répondants, 49 % sont des enseignants et 23 % des administrateurs scolaires ou de conseils scolaires. La plupart vivent en Ontario.
Les autres répondants venaient de la petite enfance, de la fonction publique et d’associations à but non lucratif.
Plus de la moitié des répondants au sondage ont indiqué prévoir continuer de travailler à la retraite. Cette décision comporte plusieurs avantages, notamment de maintenir les contacts sociaux, d’utiliser et de développer des habiletés, et de favoriser la stabilité financière.
« Beaucoup de membres de RTOERO travaillent d’une manière ou d’une autre après avoir pris leur retraite de l’enseignement, indique Jim Grieve, directeur général de RTOERO. Certains sont restés dans le secteur de l’éducation, mais d’autres ont exploré de nouveaux domaines. Il peut s’agir d’une situation gagnante pour tous – tant les particuliers que les lieux de travail et la société dans son ensemble. Mais nous ne voulons pas que les gens se sentent obligés de travailler, surtout dans des emplois qui nuisent à leur bien-être et réduisent leur espérance de vie de plusieurs années, parce qu’ils ont absolument besoin de ce revenu. Voilà pourquoi nous sommes mobilisés en faveur de la sécurité du revenu des aînés. »
Nous avons demandé aux répondants dans quelle mesure ils étaient d’accord ou non avec l’affirmation suivante : « Je prévois continuer à travailler à temps plein ou à temps partiel à la retraite. »
« Je n’exclus rien pour l’instant, mais travailler à temps plein ne m’intéresse pas du tout. »
« J’aimerais travailler à temps partiel, surtout pour faire la transition entre un travail à temps plein pendant 50 ans et la retraite à temps plein. Je pense que ce serait plus facile si je passais d’un travail à temps plein à partiel, puis à la retraite. »
« J’ai l’intention de continuer à contribuer, ou peut-être de travailler à mes propres conditions avec une charge réduite. »
Même si le travail reste une possibilité pour beaucoup de futurs retraités, ce ne sera pas nécessairement en occupant leurs fonctions actuelles. Nous avons demandé aux répondants quels facteurs influencent le moment où ils prendront leur retraite.
Environ le tiers des répondants envisagent ou ont décidé de prendre leur retraite plus tôt que prévu; les deux principaux facteurs en ce sens sont les conditions de travail et la santé physique ou mentale.
Un peu plus du quart des répondants envisagent ou ont décidé de retarder leur départ à la retraite. La principale raison de retarder la retraite est l’économie/l’inflation.
La retraite se veut l’occasion de découvrir de nouvelles activités et expériences. Le mot « liberté » est ce qui revient le plus souvent à l’esprit des répondants lorsqu’on leur demande quel mot ou quelle expression est le plus souvent associé à la retraite.
Quand vient le temps de préparer sa retraite, certains préfèrent planifier les moindres détails, tandis que d’autres optent pour la spontanéité et l’impulsivité. Nous avons demandé à nos répondants quelle approche leur convenait le mieux.
« J’ai peur de m’ennuyer. Je dois commencer à faire des projets! »
« J’ai hâte de me lancer dans une nouvelle aventure pour développer certains aspects de ma personnalité et de vivre de nouvelles expériences que j’ai dû retarder pendant que je travaillais. »
« J’aime mon travail, mais pas le côté politique. »
« J’aime mon travail, mais pas le côté politique. »
La planification financière est généralement ce qui vient à l’esprit quand on pense à préparer la retraite. Même si ce n’est qu’une partie de la planification concernant la retraite, on ne peut nier son importance. Toutefois, il est également essentiel de reconnaître l’importance de la préparation émotionnelle à la retraite, car l’adaptation à cette nouvelle phase de la vie peut avoir un impact tout aussi important que la préparation financière.
Planificateur/conseiller financier – 60 %
Amis ou collègues – 41 %
Coopérative de crédit/banque – 22 %
Recherches sur Google – 16 %
Comptable – 15 %
Je suis prêt – 36 %
Presque prêt – 20 %
J’ai fait certaines choses pour me préparer – 20 %
Je commence à y penser – 18 %
Pas prêt du tout – 5 %
Près du quart des personnes interrogées ont indiqué avoir été confrontées à l’âgisme dans leur milieu de travail. L’âgisme consiste en des stéréotypes (pensées), des préjugés (sentiments) ou des discriminations (actions) fondés sur l’âge d’une personne. L’âgisme en milieu de travail peut inclure l’âgisme institutionnel, qui réfère aux politiques, pratiques, normes sociales et autres structures systémiques qui limitent les opportunités ou désavantagent les personnes en fonction de leur âge. Il peut aussi s’agir d’âgisme interpersonnel, qui se manifeste dans les relations entre des groupes de deux personnes ou plus, comme avec le personnel.
Selon Amanda Bull, ancienne boursière d’été de RTOERO, qui étudie l’âgisme en milieu de travail, sa présence au travail peut être difficile à appréhender. « L’âgisme en milieu de travail, tout comme l’âgisme en général, est souvent implicite », explique Mme Bull dans un récent article du magazine Renaissance. « Alors, lorsque vous demandez à quelqu’un s’il a contacté un responsable à ce sujet ou parlé à quelqu’un, les gens répondent souvent : ‘Eh bien, non, parce que c’est difficile à prouver’ ou encore ‘Je l’ai ressenti, mais je ne pouvais pas vraiment le démontrer avec des faits et des preuves tangibles’. »
Nous avons demandé aux répondants dans quelle mesure ils étaient d’accord ou non avec l’affirmation suivante : « J’ai été victime d’âgisme dans mon milieu de travail. »
« Pour l’avancement professionnel, il existe une culture tacite faisant en sorte que l’on atteint un plafond vers un certain âge. Vous restez apprécié au travail, mais sans incitatif à rechercher des postes à des échelons supérieurs. »
« J’étais de loin la plus qualifiée pour un poste au bureau du conseil, et tout le monde croyait que je l’obtiendrais puisque je l’avais occupé temporairement, mais je ne l’ai pas eu. »
« De nouvelles pratiques m’ont fait ressentir cela, alors que je suis fondamentalement en désaccord avec ces idées. »
Les travailleurs songeant à la retraite continuent de s’intéresser aux possibilités d’apprentissage. Leurs centres d’intérêt correspondent aux résultats du sondage voulant que beaucoup de répondants prévoient travailler à la retraite et que leur bien-être au travail soit un facteur de planification de la retraite.
Certains de nos membres sont des employés contractuels ou occasionnels en éducation, qui ne bénéficient pas d’une couverture d’assurance dans le cadre de leur emploi. Il se peut aussi que leur emploi prenne fin avant leur départ à la retraite en raison de mises à pied. Vous êtes admissible à souscrire notre régime d’assurance collective.
RTOERO est une voix bilingue reconnue visant à ce que les personnes du secteur de l’éducation mènent une vie saine et active à la retraite. Avec plus de 84 000 membres et 51 districts à travers le Canada, nous sommes le plus important fournisseur national de régimes d’assurance santé collective sans but lucratif pour les personnes du secteur de l’éducation. Nous accueillons les membres qui travaillent ou sont retraités des secteurs de la petite enfance, des écoles et des conseils scolaires, du postsecondaire et de l’éducation dans son ensemble. Nous croyons en un avenir meilleur, ensemble!
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